H ‘AFEST
« H ‘Afest » a pour objectif de faire de l’Action de formation en situation de travail (Afest), associée au télétravail, un levier efficace au service de la mobilité professionnelle et du reclassement. Le projet renforce les relations entre les différents acteurs du maintien dans l’emploi en Guyane.
En quoi consiste ce projet ?
« H ‘Afest » a pour objectif de faire de l’Action de formation en situation de travail (Afest), associée au télétravail, un levier efficace au service de la mobilité professionnelle et du reclassement. Le projet renforce les relations entre les différents acteurs du maintien dans l’emploi en Guyane.
Pourquoi est-il innovant ?
La spécificité du projet est de déployer une dynamique de formation plus soutenue au service du maintien dans l’emploi en s’appuyant sur :
- un outil existant, l’Afest,
- la généralisation du télétravail.
La démarche s’accompagne de la structuration d’un écosystème d’acteurs engagés autour de la thématique du maintien dans l’emploi, encore peu développée en Guyane où 50% de la population a moins de 25 ans. L’enjeu est de faire émerger un réseau d’entreprises apprenantes et handi-accueillantes qui pourront mobiliser une équipe expérimentée (médico-social, organismes de formation, club des entreprises, tissu économique local…).
Où se développe-t-il ?
En Guyane
À qui s’adresse-t-il ?
Ce projet s'adresse à de multiples profils :
Ce projet s'adresse à de multiples profils :
- Les salariés, bénéficiaires de l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés ou en cours d’obtention :
- en arrêt de travail répétés ou non, en invalidité, qui relèvent de conditions de travail non adaptées, en situation d’usure professionnelle ou en risque d’inaptitude,
- ayant subi un accident de travail ou une maladie professionnelle,
- entrés dans une procédure de licenciement pour inaptitude.
- Les travailleurs avec un ou plusieurs problèmes de santé quelle que soit la pathologie (en première intention dans l’entreprise d’origine) et avec l'objectif de prévenir leur désinsertion professionnelle.
- Les jeunes bénéficiaires de l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés qui ont terminé leur formation en alternance mais n’ont pas trouvé ou gardé un emploi à l’issue sont également concernés. Ainsi que les jeunes, avec RQTH ou en cours d’instruction, qui ont quitté le système initial, notamment les classes Ulis sans solution.
Le regard du porteur de projet
« Le projet est né d’une volonté partagée avec l’EPNAK (établissement public qui accompagne des personnes en situation de handicap dans leur insertion professionnelle). Nous souhaitions croiser nos expertises et pratiques et les mettre au service d’un volet maintien dans l’emploi du Plan Régional d'Insertion des Travailleurs Handicapés (Prith) qui nous semblait mal outillé. Après trois ans de suivi du déploiement de la Semaine Européenne pour l'Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH) et du fait de 25 années d’activités liées à l’insertion à la BGE et de consulting, le constat partagé était que le sujet du maintien en emploi nécessitait une attention plus importante. Qu’ils soient en cours d’obtention de la reconnaissance de travailleur handicapé ou en arrêt maladie, les salariés parlent de leur malaise et de leur vie en entreprise. En grande majorité, ils ne savent pas vers qui se tourner. La difficulté est la même pour les entreprises qui se sentent démunies. Le projet va permettre de réunir et mobiliser les acteurs du maintien en emploi pour être plus présents et lisibles aux côtés des salariés comme des employeurs. Nous lançons des réunions de démarrage avec un groupe de travail composé de la Mdph, des chefs d‘entreprises, de l’Agefiph… En complément, l’idée est de mobiliser deux outils, l’Afest et le télétravail, qui vont permettre d’engager des formations adaptées aux besoins de reclassement ou encore d’orienter les personnes vers le dispositif de droit commun adapté. Si aujourd’hui nous ciblons un public spécifique, nous pourrons demain élargir à une cible plus large. La réussite serait de maintenir en emploi 50 personnes sur deux ans et d’en tirer une cartographie. »
Martine Ledieu, directrice de BGE Guyane
Les partenaires
- Les directions des ressources humaines et les référents des entreprises inclusives
- L’Agefiph
- Le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP)
- OPS : Cap emploi / Pôle emploi / Mission locale
- Services santé au travail
- La cellule prévention de la désinsertion (CGSS)
- La MDPH
- L'Agence régionale de santé
- La Direction Entreprises, Travail, Consommation et Concurrence
- Les médecins traitants…
Avancement et calendrier
Les étapes suivantes jalonnent le projet :